Terres partagées

Shared Lands

Cette série d’œuvres de 24x24 po. examine les différences, les similitudes et les complexités des plantes qui poussent dans la nature en Nouvelle-Écosse et des sociétés qui sont influencées par les éléments naturels qui les entourent. Certaines sont originaires de Nouvelle-Écosse, d’autres ont été introduites et d’autres encore sont des espèces de jardin qui continuent à pousser longtemps après avoir été oubliées. Dans tous les cas, il y a un besoin d’adaptation et de survie - pour les plantes comme pour les peuples.

This series of 24x24 in. works examines the differences, similarities and complexities of plants that grow in the wild in Nova Scotia and the societies that are influenced in some way by the natural elements that surround them. Some of these plants are native to Nova Scotia, some have been introduced and some are garden plants that continue to grow on their own long after they have been forgotten. In all cases, there is a need for adaptation and survival - for plants and for populations alike.

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L’iris jaune
L’iris jaune est une espèce très envahissante en Nouvelle-Écosse qui a été introduite en Amérique du Nord au début des années 1900 comme plante ornementale pour les étangs et les jardins d’eau. Son système de racines horizontales sous-marines forme d’épais tapis qui réduisent le courant de l’eau, évincent les espèces indigènes et assèchent les zones humides.

The yellow iris
The yellow iris is a highly invasive species in Nova Scotia that was first introduced to North America in the early 1900s as an ornamental plant for ponds and water gardens. Its underwater horizontal root system forms thick mats which reduces water flow, crowds out native species and dries out wetlands.

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Le clèthre à feuilles d’aulne
Le clèthre à feuilles d’aulne est un arbuste à fleurs parfumées. Cette espèce est de plus en plus menacée de disparition en raison des plantes envahissantes et de l’aménagement des rives. En fait, cette plante ne se trouve au Canada que sur six rives de lacs dans le sud-ouest de la Nouvelle-Écosse, y compris une île protégée sur le lac des Belliveau.

The sweet pepperbush
The sweet pepperbush is a fragrant flowering shrub. Invasive plants and shoreline development have put this species at increased risk of extirpation. In fact, in all of Canada, it is only found on six lakeshores in southwestern Nova Scotia, including a protected island on Belliveau Lake.

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Le bleuet sauvage
Baie provinciale de la Nouvelle-Écosse, le bleuet sauvage existe depuis longtemps dans la région. Elle joue un rôle important dans la culture Mi'kmaq pour ses propriétés nutritionnelles et médicinales. Au moment de l’arrivée des colons européens, les bleuets sauvages étaient une source d’alimentation peu coûteuse et facile à récolter et - plus tard - à commercialiser.

The wild blueberry
The Provincial Berry of Nova Scotia, the wild blueberry has a long history in the region. It plays a significant role in Mi'kmaq culture for its nutritional and medicinal properties. As European settlers arrived, wild blueberries were an inexpensive food source that was easily harvested, and later commercialized.

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Les graines d’érable à sucre
L’érable à sucre de la forêt acadienne est connue pour la sève sucrée qu’elle produit au printemps et qui est transformée en sucre et en sirop d’érable. Depuis des siècles, les communautés le produisent, le donnent, l’échangent, le vendent et le consomment. Le réchauffement climatique menace la production de sirop d’érable, qui dépend d’un cycle de gel et de dégel pour que la sève s’écoule.

Sugar maple keys
The sugar maple of the Acadian forest is known for the sweet sap it produces in springtime, which is transformed into maple sugar and maple syrup. For centuries, communities have produced, gifted, traded, sold and consumed it. Global warming is a threat to maple syrup production, which relies on a freezing and thawing cycle for the sap to run.

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Le lupin
Les lupins ont été importés de l’ouest du Canada dans les provinces atlantiques pour ajouter de la couleur aux jardins. Ils ont aussi été utilisés dans des fermes expérimentales au début des années 1900 pour tester leurs effets bénéfiques sur l’agriculture. Bien qu’ils enrichissent le sol en azote et ralentissent l’érosion, les lupins sont connus pour se multiplier facilement et décourager les papillons et les abeilles.

The lupin
Lupins were brought to the Atlantic provinces from Western Canada to add colour to household gardens. They were also tested on experimental farms in the early 1900s for their agricultural benefits. While they feed the soil with nitrogen and slow down erosion, lupins spread abundantly and are a deterrent for butterflies and bees.

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Le fucus
Récolté et utilisé dans des produits allant des engrais aux aliments, le fucus est l’algue brune dominante qui pousse le long des côtes des Maritimes. On peut estimer l’âge de cette plante indigène en comptant les vessies d’air le long de sa tige, de bas en haut.

Rockweed
Harvested and used in products from fertilizer to food, rockweed is the dominant brown seaweed that grows along the coastline in the Maritimes. You can estimate the age of this native plant by counting the air bladders along its stem from bottom to top.

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La laminaire sucrée
La laminaire sucrée pousse dans l’hémisphère nord, y compris la côte de la Nouvelle-Écosse. Ses grandes frondes peuvent dépasser 15 pieds de long. Un projet innovant d’aquaculture a récemment étudié la culture de la laminaire sucrée sur des lignes de pêche aux crustacés. Conclusion: la culture de crustacés et d’algues améliore la croissance des deux organismes de façon durable.

Sugar kelp
Sugar kelp grows in the Northern Hemisphere, including the Nova Scotia coastline. Its large fronds can exceed 15 feet in length. An innovative regenerative aquaculture project has recently studied the farming of sugar kelp on shellfishing lines. The conclusion: cultivating shellfish and seaweed together improves the growth of both organisms in a sustainable way.

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La chicorée
Les Français qui se sont installés dans la région acadienne du Canada aux 17e et 18e siècles ont apporté avec eux la chicorée. La plante florissante était cultivée pour être mélangée au café ou pour le remplacer. Après le Grand Dérangement de 1755, la chicorée a suivi les Acadiens déportés jusqu'en Louisiane, où l'on sert encore du café à la chicorée.

Chicory
As the French settled in Canada’s Acadian region in the 17th and 18th centuries, the chicory plant came with them. The blooming plant was grown for mixing into or substituting coffee. Following the Great Expulsion of 1755, the chicory plant followed the deported Acadians down to Louisiana, where chicory coffee is still served.

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Le nymphéa odorant
Membre de la famille typiquement tropicale des lotus, le nymphéa odorant provient de certaines régions d’Amérique du Nord, notamment des lacs, des étangs et des cours d'eau douce de l'est du Canada. Il est comestible, médicinal et parfumé. Ses fleurs et ses feuilles sont également des protecteurs du climat, car leur ombre rafraîchit l’eau et empêche la prolifération des algues.

The fragrant water-lily
A member of the typically tropical lotus family, the fragrant water-lily is native to parts of North America, including the freshwater lakes, ponds and streams of Eastern Canada. It’s edible, medicinal and sweet-smelling. Its flowers and pads are also climate fighters whose shade keeps the water cooler and deters algae from growing.

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Fleur de la glycine tubéreuse
La glycine tubéreuse était un aliment traditionnel chez les Mi'kmaq - le nom Sipekne'katik, deuxième plus grande communauté des Premières nations de Nouvelle-Écosse, signifie «là où poussent les glycines tubéreuses». Plusieurs de ces tubercules poussent sur une racine. En raison de leur configuration unique, les premiers colons français les appelaient «les patates en chapelet».

Wild potato flower
The wild potato was a traditional food source in Mi'kmaq communities - the name Sipekne'katik, Nova Scotia’s second-largest First Nations group, signifies 'where the wild potatoes grow'. These tubers also grow several to a root. The early French settlers called them ‘les patates en chapelet’, or rosary potatoes, due to their unique configuration.

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L’épinette noire
L’épinette noire est un conifère indigène de la Nouvelle-Écosse. Puisque le réchauffement climatique risque de modifier la composition de la forêt acadienne, on pourrait penser que nos arbres boréaux sont en déclin. Pourtant, l’épinette noire est plus présente que jamais, l’industrie forestière préférant remplacer les espèces d'arbres tempérés par des espèces boréales.

The black spruce
The black spruce is a coniferous tree native to Nova Scotia. As global warming risks changing the composition of the Acadian forest, you’d think our boreal trees would be in decline. However, the black spruce is actually more prevalent than ever before due to the logging industry’s preference of replacing temperate tree species with boreal species.

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Le rosier rugosa
Les roses aromatiques qui poussent sur les côtes de la Nouvelle-Écosse sont en fait une menace pour l’écosystème. Originaire de l’est asiatique, cette plante ornementale a été introduite ici à la fin des années 1800 et au début des années 1900. Une fois établie, très peu d’espèces indigènes lui font concurrence. Le rosier rugosa se propage par ses racines et par les graines transportées par les mammifères, les oiseaux et l’océan.

The rugosa rose
The aromatic roses that grow along the Nova Scotia coast are actually an ecological threat. Originally from Eastern Asia, the ornamental plant was brought over in the late 1800s and early 1900s. Once established, few native species can compete with it. Rugosa roses spread by their roots and by seeds carried by mammals, birds and the ocean.

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Les têtes de violon
Cette délicatesse saisonnière, ressemble à la volute au sommet d’un violon, est la jeune pousse de la fougère autruche. Elle existe depuis plus de 100 millions d’années. Les communautés mi'kmaq ont utilisé les têtes de violon comme un aliment précieux et un tonique médicinal pendant des siècles et ont transmis ce savoir aux colons qui s’efforçaient de survivre à leurs premiers hivers dans la région.

Fiddleheads
A seasonal delicacy, this young unfurled shoot of the ostrich fern looks a lot like the scroll at the top of a fiddle. Its existence dates back to more than 100 million years. Mi'kmaq communities used fiddleheads as a valuable food and a medicinal tonic for centuries and passed this knowledge on to settlers who struggled to survive their first winters in the region.

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La fleur de mai
Souvent liée à l’arrivée du printemps, la fleur de mai fleurit généralement en Nouvelle-Écosse à la mi-avril ou au début mai. Depuis des siècles, elle est un symbole d’espoir et de renouveau dans les communautés mi'kmaq et de colons. Elle pousse dans les zones boisées, sur des sols sablonneux ou rocheux. Cette fleur sauvage unique pousse à partir d’un certain champignon qui nourrit les racines.

The mayflower
Often associated with the arrival of spring, the mayflower typically blooms in mid April or early May in Nova Scotia. It is a centuries-long symbol of hope and renewal in both Mi'kmaq and settler communities. It grows in wooded areas on sandy or rocky soils. This unusual wildflower grows from a certain fungus that nourishes the roots.

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