Yvette

Yvette a été témoin de tellement de changements au cours de ses presque 90 ans sur cette planète: l’électricité, la plomberie moderne, les téléphones, les voitures, les guerres mondiales, les supermarchés, les voyages en avion, l’exploration spatiale, la télévision et Internet. Et ne parlons même pas de tous les changements sociétaux, surtout pour les femmes. Ai-je mentionné qu’elle aimait aller à la pêche? J’ai toujours trouvé cela génial qu’elle adorait ce passe-temps dominé par les hommes.

Je me demande souvent ce que nous ferions si nous avions la chance de nous rencontrer une dernière fois... J’aurais moins de misère à trouver mes mots. Je lui offrirais un souper de fruits de mer. On ferait peut-être même un peu d’art ensemble.

Who is Yvette?
Yvette Paradis (née Dupuis) is my family link to
l’Acadie: according to our family tree, nine-year-old Charles Dupuis fled Grand-Pré during the Deportation to settle in Acadie, Québec (now Saint-Jean-sur-Richelieu).

My grandmother Yvette, who I called Mimi, was born in Québec’s Eastern Townships in 1915. She had her own hardships early in life: When her mother unexpectedly passed away, 12-year-old Yvette moved to Montréal to live with family while her father went to work at the granite quarry. She eventually met my grandfather and moved to the Laurentians, raising six children.

My relationship with Mimi was quiet: by the time I came around, she had done a lot of living. On top of that, I was terribly shy, especially in French. She taught me a few unforgettable art techniques, like transferring images with carbon paper and découpaging with Mod Podge.

Yvette witnessed so many changes in her nearly 90 years on this planet: electricity, modern plumbing, telephones, automobiles, world wars, supermarkets, air travel, space travel, television and the Internet. Let’s not even get into all the societal shifts, especially for women. Did I tell you she loved to fish? Wasn’t it badass of her to enjoy such a male-dominated pastime?

I wonder what we’d do if we had the chance to meet one more time… I wouldn’t stumble over my words as much. I’d treat her to a seafood supper. Maybe we’d even do a little art together.

Qui est Yvette?
Yvette Paradis (née Dupuis) représente mon lien familial avec l’Acadie: selon notre arbre généalogique, Charles Dupuis, âgé de neuf ans, a fui Grand-Pré pendant la Déportation pour s’installer en Acadie, Québec (aujourd’hui Saint-Jean-sur-Richelieu).

Ma grand-mère Yvette, que j’appelais Mimi, est née dans les Cantons-de-l’Est du Québec en 1915. Elle a connu ses propres épreuves dès son jeune âge: lorsque sa mère est décédée de façon inattendue, Yvette, âgée de 12 ans, a déménagé à Montréal vivre avec des proches pendant que son père travaillait dans une carrière de granit. Elle a par la suite rencontré mon grand-père et s’est installée dans les Laurentides, élevant six enfants.

Ma relation avec Mimi était tranquille: quand je suis arrivée, elle avait déjà beaucoup vécu. En plus, j’étais très timide, surtout en parlant français. Elle m’a appris quelques techniques artistiques inoubliables, comme transférer des images avec du papier carbone et faire du découpage avec du Mod Podge.

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